Au revoir à ma marraine
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J’apprends ce jour que ma marraine, Mme TAVE Marie (la Tante Marie) est décédée le 12 mai 2019 à l’age de 101 ans, elle avait gardé toute sa tête, et son humour . Centenaire, très élégante à la coiffure et aux doigts soignés. « Elle lime encore toute seule ses ongles, je ne fais que lui poser son vernis. Avant elle aimait beaucoup le rouge aux ongles, maintenant elle préfère les tons clairs » soulignait sa nièce Françoise Chauvel qui a appris la coiffure auprès de sa tante. « Oui parce que le rouge ça fait cocotte » répondait Marie Tavé avec un grand sourire malicieux. Elle est née le 3 décembre 1917 à Liffol le Petit de parents très attachés au réseau ferroviaire avec une maman garde barrière et un papa employé SNCF. Marie Tavé n’a pas été attirée par les trains mais par un bel italien rencontré dans le sud de la France qui lui a donné le goût de la coiffure. Après son apprentissage, elle s’installe dans le salon de son mari et lance la coiffure pour dames. Elle y travaillera pendant 40 ans. Quelques années après la disparition de son mari, elle fait la connaissance de son voisin exportateur de fleurs et se remarie en 1986. Malheureusement celui-ci décède en 1997 et Marie se retrouve alors seule à Ollioule sans famille. Sa nièce lui propose alors de venir près de chez elle à Bléré. Elle entre au foyer logement totalement autonome en 2000. Et quand on lui demande quel est son plus souvenir, elle répond sans hésiter, « mes années de coiffure » ! Extrait de “La Nouvelle” de Bléré pour Chloé, Zouquette , tu es partie le 27 avril 2019, et nous t’avons dit au revoir le 7 mai. Tu reposes en paix mais le temps n’effacera jamais mon chagrin, ma douleur, encore moins ma colère contre cet infâme assassin .
Je t’aime ma soeur.
Album souvenir
http://freelaurenceb.free.fr/chloe1/index.html
Photo prise été 1992 à Sanary Sur Mer, avec Maxime, Laurence et Chloé
J’ai collé mon oreille sur un coquillage
Et je t’ai entendue chanter
Une mélodie, comme un hommage,
A tous ceux que tu aimais.
L’amour que j’ai pour toi, bien plus grand que l’océan,
S’est comme échoué , sur une plage de sable blanc
Où chaque grain est un souvenir,
De ta joie, de ton sourire.
Les larmes qui coulent dans mes yeux
Ne pourront jamais s’arrêter
Comme cette grande immensité bleue
qui déferle sa marée.
Et si nous construisons des châteaux
Que nous croyons indestructibles
Nous naviguons sur des bateaux
Qui ne sont pas insubmersibles.
Les vagues nous porteront au dessus des gens
Comme disait la chanson, à propos du vent,
“Je voudrais que tu te souviennes, notre amour est éternel”.
